- Gwenaëlle Rébillard
- Maurício Távora
Et les contributions de :
João F. Alcaide, vit à Mira (Portugal). Il travaille à la Mairie où il est occupe un poste de dessinateur technique. Il a étudié l'archéologie à l'Université des Lettres de Coimbra. Il aime retrouver traces des choses et collectionne les pièces rares. C'est aussi un grand passionné de Ferrari.
Caroline
Baillet vit à Rennes. En dehors de sa vie professionnelle, elle
consacre une part de son temps libre au dessin et, depuis peu, à la
gravure. Sa curiosité et
son intérêt pour les arts, la nature, la littérature et la photographie
alimentent sa pratique artistique régulière, guidée par l’émotion
suscitée par les œuvres et les auteurs aimés.
Renaud Buénerd vit
entre Paris et la Nièvre. Cofondateur des Editions du Chemin de Fer, il est actuellement éditeur et mène parallèlement une
activité de graphiste et un travail artistique personnel. Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Grenoble,
il pratique le dessin, la photographie, l’écriture. Initiée en mars 2020, sa série Fermez la parenthèse
(diptyque visuel et texte) est aujourd'hui prétexte à l'écriture d'un
texte de fiction mettant en scène une grappe de personnage pris au piège
dans un pays où le jour ne se lève plus. Cette série accueille le
Fragment Dispers#1-E3 pour son 26ème chapitre.
Delphine Dauphy est une photographe-auteure basée à Rennes. Son
travail est construit autour de la notion de paysage ou plus largement
d'espace. Ses photos parlent des relations qu'entretiennent les hommes
et leur environnement. Des hauts lieux du tourisme en Italie aux espaces
ravagés de la Bosnie en passant par un ancien site industriel
industriel ou une prison fermée depuis plus de 10 ans, elle évoque, dans
ses images, la faculté de l'humain d'adapter le paysage à ses
activités. Elle utilise diverses techniques photographiques selon les
sujets qu'elle aborde, la simplicité d'un Instamatic l'intéressant
autant que la manipulation plus complexe d'une chambre grand format.
Elle exploite toutes les possibilités du médium qu'il soit argentique ou
numérique ainsi que le procédé ancien du collodion humide.
Philippe Godderidge est céramiste et auteur. Installé
en 1982 à Torteval-Quesnay (Calvados), il y crée son atelier de céramique au
sein d'une petite ferme communautaire. Depuis tout s'organise autour d'une
relation privilégiée à la terre, naviguant entre la céramique, l'élevage et
quelques interventions dans des structures extérieures. Il questionne la
terre et son usage, les
expériences vécues à l’atelier, l’implication du corps dans la mise en forme. Son travail, guidé par l’intime conviction que
l’œuvre peut naitre de
l’expérimentation, nous oblige à
penser la matière autrement.
www.philippegodderidge.com/
Régis Guigand est né à Saint-Nazaire. Auteur, il a
dernièrement fait paraître 66 saynètes pour tuer le temps (et ton
meilleur ami) aux éditions Goater en 2022. Il est aussi le
parolier et chanteur du groupe Ex Fulgur dont deux albums ont
paru (Noires sont les galaxies en 2017 et Post-humanité
en 2021). Il fut rédacteur en chef de la revue Du Nerf (11
numéros de 2005 à 2012). Il est comédien et prépare actuellement un seul en
scène, 38 Hussards, d'après une photographie de hussards de 1900.
Son approche artistique et littéraire est
essentiellement poétique ; ses questionnements artistiques interrogent et
scrutent la persistance des existences passées, leur rémanence dans le présent,
la transmission, les liens matériels ou sensibles qui rattachent les êtres
entre eux.
Céline Thoué, artiste plasticienne, est née en Ardèche. Elle vit et travaille dans le Haut-Beaujolais. Sa pratique pluridisciplinaire explore l'installation in situ, la performance, la céramique, le dessin, la gravure, la peinture… En 2005, elle fonde avec l’artiste Pierre
Abernot L’épluche-doigts, un atelier dédié
à la gravure, la typographie, l’impression et la microédition. Depuis 2014,
elle fait paraître autour de ces mêmes préoccupations la revue biannuelle Mecanica.
www.celinethoue.com
Depuis 1981 Éric Watier utilise des photocopieurs, puis des imprimantes,
puis des CD, puis internet, puis… Depuis 1993, Éric Watier ne produit
et ne diffuse que des publications : livres, cartes postales, posters,
blogs, sites... Depuis 1995, l’essentiel de
son travail circule selon l’économie du don.